Berges de Seine,  Boulogne-Billancourt : dans la ville

Départementale RD1 à Boulogne Billancourt

2006 : AEBB demande que les départementales RD1 et RD7 soient étudiées de façon coordonnée. Il s’agit du trafic vers et depuis Paris Centre, rives Droite et Gauche.

Le Conseil Général a fait réaliser une enquête en direction des automobilistes sur le quai du Point du Jour, au niveau de la rue Emile Duclaux et de l’entrée du Port du Point du Jour. À cet endroit, la RD1 est à 2×1 voie entre deux trottoirs étroits et sur un carrefour mal protégé.

Cette enquête était liée à celle menée le même jour en plusieurs points de la RD7(sur la rive opposée). On peut supposer qu’elle est due à la constatation qui peut être faite aujourd’hui d’un report du trafic de la RD7 sur la RD1, report que le CG souhaiterait accentuer(?).

Ceci prouve bien que le sort de la RD1 est lié à celui de la RD7 et qu’il faut intégrer la RD1 du pont de Sévres à Paris (quai de Stalingrad et quai du Point du Jour) à l’étude RD7. Le PLU de Boulogne-Billancourt prévoit une « extension de la voirie » à l’endroit où les automobilistes ont été questionnés, extension qui aggraverait pour les habitants du Square de l’Avre les nuisances déjà fort mal supportées.

Sur le quai de Stalingrad, le long du Trapéze, il est prévu 2×1 voie sur une emprise de 50 mètres de large, ce qui ne protège pas d’une décision future de passer à 2×2 voies, aprés une étude dite scientifique, lorsque, comme ils le font plus loin en empruntant la rue de Sévres, des automobilistes impatients emprunteront la voirie communale.

Il nous semble nécessaire de mener, parallèlement à la réflexion sur l’aménagement de la RD7, une réflexion sur la RD1 dans tout son parcours boulonnais (quai du 4 Septembre, quai Alphonse Le Gallo, quai de Stalingrad, quai du Point du Jour) et que des aménagements pour y « RENDRE LA SEINE AUX HABITANTS » soient inclus dans la même enveloppe.

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion durables de la Seine et de ses Berges ne prévoit que l’étude de la requalification de la voirie du quai du 4 Septembre et accessoirement de ses berges en 2012, alors qu’il est plus urgent de s’intéresser au quai du Point du Jour et au Quai Alphonse Le Gallo, au bord desquels le bâti est plus dense et plus proche des voies de circulation et où les immeubles de bureaux sont plus nombreux.

Le Quai Alphonse Le Gallo, auquel est adossé le quartier Silly-Galliéni, quartier le plus peuplé de Boulogne-Billancourt – 22.050 hbts sur 108.800, soit 1/5ème de la population de la ville, sur seulement 17 % du territoire – est celui qui souffre le plus de l’extension excessive de la voirie et des installations portuaires.

Les reports de circulation se font systématiquement de la RD7 à la RD1 et de la RD1 à la RD7 de façon permanente ou occasionelle. Ils sont dépendants des solutions d’aménagements décidés sur l’une ou sur l’autre et des informations données sur l’état de la circulation sur le trajet emprunté aux automobilistes équipés de GPS.

La RD7 bénéficie dans toute sa longueur de transports en commun inexistants sur la RD1, mais la RD1 bénéficie du 2è radar le plus productif de France.

Quai Alphonse Le Gallo (entre le Pont de Saint-Cloud et le Pont de Sèvres):

Il est dommage que le CG92 qui, en 2003 / 2004, a réalisé des travaux pour 565.000 euros entre le Pont de Saint-Cloud et la rue Galliéni n’ait pas consommé le budget prévu d’un million d’euros pour compléter les travaux nécessaires sur cette partie du quai (*) en réalisant des aménagements similaires sur la deuxième partie du quai entre la rue Galliéni et le Pont de Sévres (**).

(Cf.Compte rendu de la réunion sur l’aménagement du quai Alphonse Le Gallo (RD 1) à Boulogne-Billancourt du 20/02/2003,daté du 06 MARS 2003,signée Véronique AUDOIN,Chef de la Division Territoriale Sud).

NOTES:

(*) = travaux restant à faire entre le Pont de Saint-Cloud et la rue Galliéni:

  1. Aménager la voirie à l’entrée et sur la rampe de sortie du quai (sud-nord) au débouché de la rue Béranger. En fin de journée,les véhicules se dirigeant vers Saint Cloud occupent (3 véhicules de front) toute la largeur de la rampe et bloquent la voie de droite destinée aux automobilistes se dirigeant vers Boulogne-Billancourt et interdisent aux habitants de le rue Béranger la sortie de leur rue.
  2. Inverser le sens de circulation de la rue Béranger.
  3. Côté fleuve : interdire le stationnement (sauf sur la voirie longeant les bateaux-logements à quai) et aménager le trottoir haut dans toute sa longueur pour le rendre aux piétons et aux cyclistes. L’aménagement de ce trottoir viendrait compléter la plantation annoncée de 120 frênes en remplacement des 72 peupliers abattus (***).
  4. Poser le revêtement phonique qui n’a pu être réalisé lors de la campagne de 2004 (tranchées ouvertes pour la rénovation des conduites d’eau), depuis le mur de séparation qui sépare le 48/49 du 50 jusqu’à l’éxtrémité nord du quai Le Gallo, y compris la rampe de sortie.
  5. Supprimer le panneau de signalisation dynamique (50km/h) signalant le virage face au batiment THOMSON, qui n’a jamais vraiment fonctionné.
  6. Le long du stade revoir ou supprimer les emplacements de stationnement extérieur trop étroits pour les camions qui y stationnent en permanence.
  7. Sur la berge,face au stade Le Gallo (terrain d’entrainement de foot) le seul espace public accessible, sur 60 mètres de long est occupé par une « paillote » abandonnée, squattée, gardée par un chien en liberté. Le précédent occupant a sur-planté tout l’espace pour s’isoler du public. Un chantier naval pirate y est également installé.
  8. Le radar installé sur la voie nord-sud face au bâtiment THOMSON serait plus utile sur la voie sud-nord,au droit du mur qui sépare le 48/49 du 50, ou il protégerait les nombreux piétons circulant sur un trottoir étroit.

(**) = Entre la rue Galliéni et le Pont de Sévres:

Il serait bon de reprendre la concertation (interrompue depuis les derniéres élections cantonales) avec les associations et plus particuliérement avec Actions Environnement Boulogne billancourt (AEBB) dont les suggestions ont été largement retenues pour la définition et la réalisation des travaux de l’autre partie du quai.

Un passage piétons avec feux a été réalisé récemment dans le prolongement de l’avenue du Maréchal Juin (200.000 euros). Son utilité est toute relative, l’accés du Port Legrand étant désormais interdit par la construction de murets en dur et la sur-occupation des berges par le Port Autonome de Paris (PAP) en contradiction avec le réglement du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Boulogne-Billancourt-pièce n°5, page 159,zone UP-

Cette partie du quai conserve son caractére autoroutier et accidentogéne. Côté ville, de l’avenue du Maréchal Juin à la rue Galliéni, le stationnement de camions de livraison ou de déménagement sur des emplacements trop étroits neutralise la voie de droite aux heures de plus grande circulation.

(***) = Plantations :

été 2006 abattage de 17 peupliers
hiver 2006 plantation de 60 frênes et plantation au pied des arbres
été 2007 abattage de 55 peupliers
hiver 2007 plantation de 60 frênes et plantation au pied des arbres

REMARQUE COMPLEMENTAIRE: Les aménagements programmés sur les axes perpendiculaires à la Seine ont des impacts sur la circulation sur les quais des deux berges :

– En ce qui concerne le Pont de Saint-Cloud, les options retenues par le Syndicat Mixte des Côteaux et du Val de Seine et le STIF dans le Contrat de Pôle de Saint Cloud, validé le 11 Juillet 2006, auront des répercussions négatives sur la fluidité de la circulation automobile vers et sur les RD1 et RD7.

– En ce qui concerne le Pont de Sèvres, il existe un risque équivalent, si les projets de requalification de la tête du pont sont confirmés.