Ile Seguin

2010-01-29 Commentaires à la SAEM

2010 Ile seguin
Ile Seguin en 2010

Suite à notre courrier du 8 décembre 2009, adressé à Monsieur le Député-Maire de Boulogne-Billancourt, la SAEM a reçus AEBB le vendredi 29 janvier 2010.

Nous avions déploré le fait que le projet de Jean Nouvel, reprenant dans les grandes lignes le projet sur lequel l’équipe municipale précédente s’était arrêtée à quelques éléments près, ne correspondait pas à la vision proposée par Monsieur le Député-Maire lors de la campagne des municipales : une île bucolique avec des équipements clairsemés, laissant au piéton qui foule le sol de l’île en son centre une vision panoramique sur l’ensemble de coteaux de Meudon et d’Issy-les-Moulineaux et vers le Trapèze.

Si les exigences de faisabilité économique du projet en terme de m² à construire imposent une emprise au sol proche de celle du plan initial, les bâtiments qui seront édifiés devraient être d’une hauteur maximale correspondant à un R+3. Depuis le jardin au centre de l’île, les vues devraient être ouvertes sur les coteaux de Meudon dont la hauteur s’élève bien au-delà de celle des bâtiments prévus. Ainsi le promeneur ne devrait pas avoir de sensation d’enfermement ou d’un manque trop criant de lumière.

Néanmoins, nous attendons la phase d’avancement du projet qui nous permettra de disposer de quelques croquis pour nous rendre mieux compte du paysage qui sera offert aux regards.

Pour cela, nous regrettons de ne pas encore avoir la certitude que sera bien maintenue une promenade haute sur le pourtour de l’île, qui seule permettra de se sentir sur l’île comme sur le pont d’un bâtiment de marine, à la fois au cœur de la cité et à l’écart de ses turbulences.

À ce titre, nous insistons sur l’importance pour le Trapèze d’être bordé par une RD1 jouant son rôle de transition entre l’opération en cours et l’île.  Pacifiée, nous souhaitons qu’elle soit maintenue à 2 X 1 voie ou couverte / semi-couverte, du moins entre le pont de Sèvres et le pont de Billancourt.

Enfin, il ne saurait se concevoir de réussite du projet sans une desserte en commun efficace de l’île qui, rappelons-le, ne sera pas ouverte à la circulation des véhicules.

C’est à ces conditions que ce nouveau quartier pourra devenir un véritable lieu de vie et non une extension de la ville existante.