Métropole de Paris,  Plan local d'urbanisme

L’urbanisme conçu avec les villes voisines

Plan Local d’Urbanisme

Autrefois, avant 2016, l’avenir de l’urbanisme se décidait à l’échelle de la commune. Depuis 2016, l’urbanisme se décide à l’échelle de l’Etablissement Public Territorial, c’est à dire, pour nous, à l’échelle des 8 villes de notre communauté d’agglomération qui répond au nom poétique de GPSO.

GPSO = T3

Mais, et c’est un point de cohérence, la Métropole du Grand Paris vérifiera que notre PLU ne présente pas de point d’opposition avec le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial) de la métropole).

La ville a donc lancé une révision du PLU à la fin de 2015, de façon à ce que les élus municipaux actuels demeurent maîtres de leurs projets, avant ce qu’ils considèrent comme une « dilution » dans la schéma de cohérence métropolitain.

Néanmoins, chacun d’entre nous, seul, ou avec l’appui des associations spécialisées dans l’urbanisme et l’environnement, peut et même doit faire part à nos décideurs des besoins et des souhaits propres à améliorer la vie quotidienne présente et future.

Voici quelques points à valoriser auprès de nos élus :

  1. Le réchauffement climatique et ses conséquences dans la cuvette de la Seine au niveau de Boulogne et Paris dans un avenir proche, en termes de température, pollution etc…

    Photo « Le Monde »
  2. Transports et circulation : Onzième ville la plus embouteillée de France, nous sommes traversés chaque matin et chaque soir par ceux qui viennent de plus loin travailler à Paris, capitale. Cette situation ne va pas s’améliorer avec la fermeture unilatérale de la ville de Paris à la voiture sans un peu de concertation… ET notamment il nous faut aussi gérer les problèmes de stationnement pour tous ceux qui laissent leur voiture à Boulogne en y prenant le métro pour finir leur trajet vers leur lieu de travail. Favoriser l’habitat près des lieux de travail…
  3. Les besoins de proximité : Équipements scolaires, sportifs, universitaires, hôpitaux, commerciaux, culturels, détente etc…

Les deux premiers points montrent assez combien il est nécessaire de coordonner les projets de toutes les villes de la métropole et combien il est vain de les laisser se concurrencer au lieu de se concerter et s’organiser.

Un exemple de besoin important dans notre territoire : un établissement de santé psychiatrique… En effet, si l’un de nos proches a un accident de santé de cette sorte, il nous faudra aller le voir à Villejuif, ou, s’il est encore un enfant, à la Salpêtrière. Le second hôpital est au terminus de la ligne 10, mais le premier n’est pas joignable en transports en commun sans une expédition d’une heure et demi minimum.