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Démocratie locale : Les maires n’aiment pas

Les expériences de démocratie participative se heurtent aux élus.

Nous l’avions remarqué dans plusieurs villes des Hauts de Seine, les maires n’aiment pas se frotter aux idées de leurs administrés libres (ceux qui ne sont pas sous contrôle, qui ne sont pas des amis ou des militants dûment identifiés, qui ne sont pas des « clients »…Le journal le monde du 11/06/2016, le décrit dans un article : « Les maires de banlieue rétifs aux initiatives citoyennes. 

Les élus ne sont pas habitués à discuter de leurs projets. Ils estiment être seuls porteurs de l’intérêt général après leur élection. Et ils ont peur d’être dépassés. Les instances de concertation  sont largement « municipalisées » ou calquées sur les conseils de quartier qui réunissent toujours les mêmes militants locaux. Il faudra veiller à ce que ces conseils aient une large liberté de réflexion. CF Le Monde article de Sylvia Zappi, mais c’est ce qu’on constate, notamment dans les deux communes dont nous commenterons  abondamment le projet de fusion.

Finalement, pour reconstituer une vraie démocratie participative, ne faudrait-il pas modifier les règles du scrutin municipal qui donne automatiquement, après le 2è tour, 50% des sièges à la liste arrivée première et répartit les autres sièges à la proportionnelle? Cela donne des majorités excessives, parfois à des élus choisis pour leur esprit peu critique… Si les maires devaient rechercher la ligne de crête de l’intérêt général entre ce qu’ils croient bon pour leur ville et les visions de leurs oppositions, la totalité des électeurs aurait l’impression de participer au projet de leur ville (indépendante, ou fusionnée).