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Le Bois de Boulogne va mal

Ce bois parisien constitue à la fois la frontière Nord de Boulogne et un espace vert que les Boulonnais (adultes de tous âges, enfants, chiens) peuvent partager avec les Parisiens. La biodiversité y est notable : des écureuils roux, des oiseaux parmi lesquels, malheureusement on note une majorité de corvidés, de pigeons et de perruches, mais aussi des mésanges. Un renard a été aperçu par un joggeur cet hiver au petit matin, de petits lapins et des terriers de blaireaux sont légions. Dommage, les perruches concurrencent les écureuils pour nicher dans les cavités des arbres. Les perruches vivant plus de 35 ans et se reproduisant très vite, on peut avoir peur pour la survie des écureuils.

Variable d’ajustement pour la ville de Paris, la fête à Neuneu, le cirque Gruss, les parkings de Roland Garros ou des champs de course ravagent les pelouses. Il est d’une saleté repoussante, les humains y laissant de nombreux déchets non biodégradables et la COVID avec son cortège de confinement en a fait un lieu d’aisance très fréquenté. Dommage, de nombreuses poubelles ont été enlevées. Beaucoup d’arbres sont malades. Des replantations de baliveaux de 50 cm semblent prendre… Souhaitons-leur plus d’un siècle de vie. Tellement négligé, ce poumon rafraichissant, accueillant sportifs du dimanche et des autres jours, les enfants en liberté, et tous les chiens… est pourtant précieux. Les villes voisines se sont densifiées, le bois est surpeuplé, il faudrait vraiment en prendre soin

2 commentaires

  • Oizel

    Bonjour,
    Nous venons de nous promener autour du plan d’eau du bois de Boulogne que certains appellent étang. Habitant en province dans une petite ville du Maine et Loire de 3000 habitants je suis surpris par nos observations moi et ma femme. La biodiversité de ce parc est dans un état désastreux : je suis quasiment certains qu’il n’y a pas de poissons dans ces pseudo-lacs, juste des algues et une seule variété de plante qui semble survivre mais de pas vie qui grouille juste quelques araignées d’eauqui symbolise la vie. C’est d’une pauvreté et personne ne semble s’en soucier. Je peux comparer car oú je vis, terrain de 1300m2 dans un petit bourg, donc rien que dans mon jardin il y plus de vie que dans ce parc.
    Durant notre promenade, nous n’avons quasiment pas vu d’insectes, pas de petits moucherons, pas d’araignées, aucune toiles indiquant leur présence, peut-ètre 1 ou 2 papillons et quelques mouches enfin je crois. Mais rien qui s’active dans les buissons, pas de petits lézards d’ailleurs de quoi se nourriraient-ils ? Les oiseaux sont rares quasiment pas de chants de volatilles, merles, grives, pinsons, mésanges etc.. que j’entends dans mon jardin à tout moment.
    C’est triste et même inquiétant, on dirait que la vie est aseptisée réduit à sa plus simple expression, le stricte minimum pour donner l’impression qu’il s’agit d’un poumon vert essentiel à la vie urbaine.
    De mon point de vu ce parc est une tromperie, il ne developpe pas les richesses qu’il est sensé apporter.
    Il serait temps que les instances locales prennent conscience de cet appauvrissement de la biodiversité dans les villes et notamment à Paris.
    À bon entendeur et faites suivre ce message si vous voulez.
    Amicalement
    JF

    • agnes.bauche

      Vous avez tellement raison!!!Les maires, qui ont tous pouvoirs par tranches de 6 ans, se succèdent à Paris ou à Boulogne, sans souci du bois qui est pourtant l’un des 2 poumons de Paris, 2 millions d’habitants.
      Vous étiez près d’un étang, mais des dizaines d’ha du bois sont transformés en cirque, fête à Neuneu, parkings pour les spectateurs des courses hippiques, ou de Roland Garros. Pollué, réceptacle de tous les déchets, rarement nettoyé… Il fait pitié.
      Pourtant, j’y ai vu des renards, des blaireaux, beaucoup de lapins… Il y a des mésanges, des corbeaux, des pigeons et surtout des perruches qui concurrencent les mésanges et les écureuils dans le creux des arbres. Les chenilles processionnaires du pin y sont en nombre effarant… Merci de vos remarques. Espérons qu’elles seront lues.

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