Démolir et construire angle Silly Galliéni
Secteur angle rue de Silly / rue de Gallieni situé 201 rue Gallieni
Nouveau permis de construire déposé le 27/03/2015
J’ai demandé le dossier relatif à ce permis de construire au service de l’urbanisme le 10/10/2015.Il m’a d’abord été répondu qu’il n’y avait pas de permis de construire déposé pour ce secteur.
Je vais devoir y retourner car les photos ci-dessous disent le contraire.
Il s’agit de la construction sur un terrain de 152m2 d’un bâtiment R+6+1 (7 étages, le 7ème en retrait) à usage de logements (11 appartements) et commerce, d’une hauteur totale de 24,48m (voir la première photo). Le commerce en question est une pharmacie existant actuellement au 201 rue Gallieni. Pendant les 18 mois-2 ans de travaux la pharmacie sera provisoirement transférée dans des Algecos implantés rue de Silly.
J’ai joint également 1 photo du panneau du Bureau de vente avec une vue d’architecte du futur ensemble où l’on distingue bien rue Gallieni l’emplacement de la future pharmacie pratiquement au meme endroit qu’actuellement.
2 commentaires
philippe
Comment?
Incompétence ou dissimulation?
Qui est le promoteur? l’architecte?
Je me souviens du terrain Thiers-Vaillant, à l’angle de la rue Thiers et de l’avenue Ed Vaillant. Il y avait un espace libre où les enfants tapaient dans un ballon.
Un promoteur (connu) est arrivé et a convaincu nos élus que des bâtiments seraient légitimes à cet endroit.
Je ne sais s’il avait une fleur de béton à sa boutonnière, mais le résultat est extraordinaire!
Sur l’avenue Vaillant, des bureaux en cage avec une façade en pignon dont l’arrogance le dispute à la laideur.
Sur la rue Thiers, des appartements aux balcons rouges, tellement esthétiques, tellement boulonnais!
On voit bien que le promoteur a trouvé les mots pour convaincre nos élus.
Je me souviens en 2011 ou 2012, avoir signé une pétition SOS ECOLE BILLANCOURT, le projet de nos élus était de la raser pour la reconstruire, d’abattre les arbres centenaires de la cour, pour y construire 5 maisons de ville.
Ah! oui! la cour! Bien sûr elle était réduite, mais une cour grillagée était ménagée au sommet de la nouvelle école. Une cour en cage, nos enfants en cage…..
Il parait que l’école Billancourt (façade fin 19eme siècle) est revenue au dernier Conseil Municipal. Tout est possible, surtout le pire!
Nos élus aiment le béton. Ce ne peut être que ça.
Et ils aiment la belle architecture, leur exigence en cette matière est première…et appréciable.
Comment dit-on en sabir ? LAISSE BETON…….
admin
Il est exact que l’école Billancourt va sans doute alimenter quelques pages et demander à nouveau de l’énergie de la part des Boulonnais pour en conserver non seulement la façade, mais aussi les bâtiments qui encadrent la cour, témoins irremplaçables de cette révolution de l’école laïque gratuite et obligatoire pour tous. Tout à coup, les municipalités ont du construire des centaines de milliers d’écoles pour accueillirs tous les enfants, filles et garçons!!!
Une architecture industrielle robuste et rapide témoigne de cette période effrénée. Les bâtiments qui entourent la cour comme un cloitre (la cour était séparée en deux, garçons et filles obligeaient) sont a respecter. Ses parquets de chène de 2 cm, ses escaliers aussi, ses façades de briques… Le conseil municipal vient de voter un projet dont il est impossible d’avoir le détail, évidemment pas le cahier des charges demandé à la société que GPSO s’est donnée pour concevoir les projets publics. Comme on dirait: Quand c’est flou … Ainsi, échaudé par la mobilisation de 2011 à 2013, le maire, qui a du retirer en 2013 sa délibération assassine de l’école en a fait une nouvelle plus floue que jamais et ses non réponses aux questions du conseil municipal nous invitent à une grande vigilence.
Il est probable qu’il respectera la façade sur rue, mais on peut tout redouter sous les prétextes les plus fallacieux pour les bâtiments du fond. Pourtant, il reste de quoi faire, en insérant un bâtiment central, remplaçant l’ancienne école maternelle et les jardins privés sans intérêt, et on peut surélever les bâtiments dans un style respectueux de l’origine, comme, par exemple il a été fait à l’école Thiers.
Cependant, il est vrai qu’un raffraîchissement et la mise aux normes est absolument nécessaire, voire déjà tardive.